Les Villenavaises sont de retour samedi à un horaire avancé en raison de la fête du club, et ce, après un déplacement chez les Espoirs de Tarbes qui n’a pas franchement fait plaisir. La douche a été froide en effet lors de la dernière journée où elles avaient été bousculées logiquement (65-58) par les Espoirs Pyrénéennes qui en voulaient peut-être plus dans une partie où les défenses ont pris le pas. Il est vrai que les Girondines, diminuées par des absences et en dépit des renforts Nine Rabot et Maïmouna Mboup, leurs deux perles U18, étaient tombées ensuite dans le traquenard redouté parle coach Mathieu Peymirat qui reconnaît les ratés: «Après un gros premier quart-temps très accroché et très peu prolifique pour chacune des équipes, elles ont su bien défense en prenant quinze points de plus que d’habitude, mais aussi en attaque où l’adresse très en dessous de 40% était médiocre…» Une rencontre à oublier pour le nombre de balles perdues «de toutes sortes »et ce manque d’intensité qui revient de temps en temps pour chaque équipe, mais il se console: «ll valait mieux que cela arrive devant une équipe Espoirs que face à un gros bras de la poule…» Alors cette semaine de repos a pris une allure de renaissance pour un groupe qui au gré des blessures avait pas mal tiré depuis quelque temps sur les mêmes cordes. Si Charlène Aucagos toujours en mission professionnelle pour la bonne cause du basket, est pour quelque temps encore à Madagascar, Célia Mauler a repris et l’Américaine Jammyra Mc Christine qui s’était fait une entorse avant la dernière réception de Chalosse, mais s’est entraînée cette semaine, sera de retour… Et l’apport sous les paniers de la native de Chicago est bien sûr de nature à rassurer Mathieu Peymirat qui guettera la bataille des rebonds perdue aussi à Tarbes. «Nous voulons repartir de l’avant contre une des équipes de tête qui fonctionne sur un bon tempo avec des jeunes joueuses très rapides formées au club qui ont toute latitude dans ce groupe en pleine confiance, non sans avoir perdu en début de saison quelques anciennes.»